Bandes Originales Recommandées

3 BO recommandées

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(n°1416)

Bandes Originales Recommandées

   

Un Garçon Nommé Noël – Dario Marianelli

Un garçon nommé Noël par à la recherche de son père, lui-même en quête du village des elfes dans la Finlande du 18ème siècle. Désirant Noël éperdument ainsi que son esprit et sa magie, ces 2 personnages, un rêne et une petite souris se lancent à la conquête du Grand Nord et de ses bois enneigés. Dario Marianelli lui aussi nous fait visiter les bois : clarinette, basson, contrebasson, flûte, piccolo etc. ne renoncent jamais, que ce soit dans les moments intimistes ou dans les parties plus agitées, ces instruments aux voix ténues arrivant à se faufiler entre les élans succincts des cuivres, le lyrisme des cordes, ou la féérie d’un harpe, d’un célesta, d’un choeur féminin. Une esthétique partition toute en équilibre, dans la délicatesse ou dans l’éclat, jamais écrasante, pourtant on est forcé de s’incliner et de se dire que ce genre de contes enchantés pour un Marianelli toujours aussi raffiné, c’était tout simplement un cadeau…

Nightmare Alley – Nathan Johnson

Un forain manipulateur et une psychiatre psychopathe appâtent les passants autour d’attractions désuètes, celle des phénomènes de foire dont on ne prêtait la moindre humanité. Pour Del Toro, Johnson était l’homme de la situation. À juste titre. Ici point de groupe d’instruments particulièrement mis en lumière puisque piano, violons, flûte, cors, trompettes ect. se succèdent tour à tour, quant un rare célesta apporte une touche d’irrationalité, le tout dans un tempérament musical assez calme si l’on excepte quelques pistes extravagantes sur le début et la fin de la BO. Non dans cette heure de musique la préférence va à une gamme bien particulière, une sinistre collection de notes rassemblées sur mesure pour cette ambiance douteuse, dont nos oreilles n’échappent jamais, renforçant une sensation d’enfermement émotionnel. Une base de travail solide qui s’inspire d’un thème principal aussi efficace que morose et développé à l’envi par un nombre incalculables d’arrangements malsains.

Rose – Aurélie Saada

On revient à une ambiance plus légère avec Rose, une septuagénaire qui vient de perdre son mari mais refuse de se laisser dépérir dans la vieillesse et le chagrin car bien décidée à se redéfinir en tant que femme, quitte à dérouter sa descendance. Un bon message d’envie de vivre auquel la réalisatrice Aurélie Saada a décidé de confier le testament musical à … Aurélie Saada. Et force est de constater qu’elle ne pouvait être mieux servie que par elle-même puisque le ton de la bande-son est judicieusement dosé. Pas trop d’exubérance, ni de tristesse, juste des pulsations marquées par des percussions orientales et édulcorées d’oud, de mandoline, de qanoun et autres instruments aux accents méditerranéens ; on appréciera donc l’authenticité du son mais aussi les ornements si typés des instrumentistes avant que l’ex-membre du groupe Brigitte ne s’accompagne d’un piano et d’un poème touchant qui mélange à l’occasion les mots radieux et adieux, 2 mots parfaits pour résumer l’état d’esprit dominant.

Didier Bianay (Mr Reyd)

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