Musiques De Films Légendaires

Grisant !

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(n°1451)

Musiques De Films Légendaires

John Farrar

Décidément Travolta danse sur l’eau en 77-78. Dans la foulée de Saturday Night Fever le monde le redécouvre dans un autre film, un autre univers, celui du secondaire, plus studieux que la discothèque… Enfin en théorie puisque le personnage que campe Travolta est plutôt du genre frivole, surtout devant les copains. C’est ce dont il est question dans les lyrics de You’re The One That I Want où son amour de vacances lui suggère de changer son comportement s’il la désire vraiment. Mais au-delà des paroles ce sont surtout le caractère très remuant de l’instru et les interprétations très enthousiastes de John Travolta et d’Olivia Newton-John qui vont faire de cette oeuvre un tube planétaire qui aurait même pu battre le record de longévité d’ABBA au sommet des charts australiens si Rivers Of Babylon de Boney M n’avait existé, les 2 singles s’échangeant sans cesse les 2 premières places pendant 15 semaines.

Je parle de l’Australie car c’est de là que vient le compositeur de cette chanson, John Farrar, connu pour avoir été membre de The Mustangs (1963–64), The Strangers (1964–70), Marvin, Welch & Farrar (1970–73) et The Shadows (1973–76), et aussi pour avoir beaucoup travaillé avec Olivia Newton-John entre 1971 et 1989, lui écrivant les tubes Have You Never Been Mellow (1975) et Magic (1980) et produisant ses fructueux albums If You Love Me, Let Me Know (1974) ou encore Have You Never Been Mellow (1975). You’re The One That I Want connaît une nomination aux Golden Globes quant Hopelessly Devoted To You flirte avec l’Oscar, en 1979 ; ce sont les 2 titres phares d’un album de Grease vendu à 28 millions d’exemplaires à travers le monde et qui reprenait une bonne partie des titres de la comédie musicale originelle jouée à Broadway, parmi les exceptions figurant All Choked Up, remplacée justement par You’re The One That I Want. A ce titre le réalisateur Randal Kleiser n’était pas trop chaud pour inclure cette chanson dans le film, trouvant qu’elle dépareillait trop avec le reste des oeuvres composées par Jim Jacobs et Warren Casey dans les années 50, une autre époque, mais les 15 millions de copies vendues dans le monde lui ont démontré qu’une compo plus Pop et plus agitée correspondait bien mieux à ce que voulait la jeunesse post-mai 68…

Didier Bianay (Mr Reyd)

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