(n°1607)
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Le compositeur Ryūichi Sakamoto est décédé d’un cancer à 71 ans. Considéré comme un pionnier de la musique Electro, il a eu une riche carrière dans le Cinéma en remportant 1 Oscar, 1 Grammy et un 1er Golden Globe pour la BO du Dernier Empereur (1987), suivis d’un 2ème Golden Globe pour la BO d’Un Thé Au Sahara (1990), et d’une nomination dans la même cérémonie pour le score de Little Buddha (1993), les 3 films étant réalisés par Bernardo Bertolucci. Dans sa filmographie on n’oubliera pas de citer aussi The Revenant (2015), Talons Aiguilles (1991), Snake Eyes (1998), Femme Fatale (2002) ou encore Furyo (1983). Récemment il avait composé pour Minamata (2020) un biopic centré sur le photographe de guerre W. Eugene Smith et son combat pour faire connaître la vérité sur l’empoisonnement au mercure de la baie de Minamata, au coeur des 70’s. Un long métrage qui parlait à l’activiste écologiste qu’était Sakamoto, lui-même étant devenu une figure de proue du mouvement anti-nucléaire après la catastrophe de Fukushima.
Il y a 3 ans j’avais écrit un article plus détaillé sur ce compositeur légendaire que vous retrouverez ici. En proie à un cancer de la gorge puis à un cancer colorectal ces dernières années, il avait tout de même continué de travailler, composant pour Kyô No Nekomura-san (2020), Di Yi Lu Xiang (2020), Beckett (2021), Moscou 1941 – Les Voix de la Mémoire (2021), Exception (2022) et Stalingrad – Les Voix de la Mémoire (2023). Comme l’a écrit son équipe sur son site internet « Il a vécu avec la musique jusqu’à la toute fin », lui, qui était définitivement né pour çà.
Sayonara Maestro.
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